La Psychopathologie et l’accompagnement psychothérapeutique

 Dans une perspective développementale, des personnes dont le souhait est celui d’aller vers l’apaisement, voire la guérison, se présentent au thérapeute avec une demande. Celle de dépasser des inconforts afin de renouer avec le bien-être quotidien et la joie de vivre. Dans ce projet d’une évolution possible des difficultés vers un mieux-être, il s’avère important d’avoir accès à la compréhension du fonctionnement psychique de la personne, afin de pouvoir se repérer soi-même en tant que thérapeute, mais également de pouvoir proposer une orientation psychothérapeutique adaptée à la personne.

Cette démarche propose :

de comprendre les différentes formes de structures psychiques : structure névrotique, structure psychotique, organisation limite,

de décoder les symptômes et les signes des dysfonctionnements psychiques,

par des études de cas, d’entrer dans le détail d’un mal-être afin d’en comprendre les contours et les fondements. Comme par exemple faire la différence entre une psychose ou une névrose, faire la différence entre une dépression profonde et un état dépressif, faire la différence entre une entrée dans un bouleversement ou un état chronique…,

d’apporter un éclairage sur les bienfaits des thérapies humanistes transpersonnelles, d’en définir le bienfondé et l’utilité, ainsi que les limites. Toute personne n’étant pas en faculté de vivre bien et de profiter pleinement de ce type de thérapie.

L’approche psychopathologique prend en compte quatre grands principes :

– Le symptôme. Il comporte une dimension inconsciente. Le symptôme devient la traduction d’un conflit psychique, induisant éventuellement une désadaptation plus ou moins importante. Il ne peut signer à lui seul le type de structure ou d’organisation psychique du sujet.

– La sémiologie. C’est l’observation des signes et des symptômes d’un état pathologique, intégrés à l’histoire de la personne, dont les facteurs favorisant l’apparition des troubles psychopathologiques, qu’ils soient prédisposants ou précipitants.

– La psychogenèse. Cette phase consiste à chercher dans l’histoire personnelle de la personne les éléments susceptibles de comprendre les difficultés psychiques actuelles, de repérer le tableau clinique, de repérer l’évolution possible

– Le diagnostic. C’est une hypothèse fondée sur une analyse des données globales, additionnée à l’analyse de la gestion des angoisses, des mécanismes de défense mobilisés, de l’expression conflictuelle du désir, de la gestion des rapports aux autres et à la réalité extérieure.

Ce Thème peut être traité dans un séminaire de 2 jours, avec Valérie NATUREL, Psychologue, et Dominique, dans le cadre de la Formation